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논문 기본 정보
- 자료유형
- 학술저널
- 저자정보
- 발행연도
- 2008.2
- 수록면
- 685 - 719 (35page)
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La Religieuse de Diderot est un roman qui critique severement l'institution inhumaine qu'est le couvent. Le couvent qui rend fou, devient la metaphore de la folie. Les religieuses du couvent ne peuvent pas s'echapper de la chai?ne, dans la mesure ou elles sont detenues a la fois dans la prison du corps et dans celle de l'esprit. Dans ce contexte, Diderot remarque que les couvents des femmes sont plus horribles que ceux des hommes parce que les femmes sont hysteriques par le dereglement sauvage du corps et le manque de l'education rationnelle. L'enfermement monastique ne fait qu'exacerber ce qui semble e?tre, pour Diderot, une composante essentielle de la nature feminine.
Dans La Religieuse, nous voyons, donc, trois aspects de l'hysterie feminine, le mysticisme, le sadisme et le lesbianisme qui sont tous la reaction de l'oppression. Cette etude a pour but, a travers histoire de Susanne Simonin, de considerer tous les aspects qui resultent de la critique du couvent. Son combat pour la liberte consiste a lutter pour surmonter la condition physique et sociale dans laquelle toutes les femmes doivent obeir, et en plus a rechercher sa subjectivite. En plus nous etudions les obstacles qui l'empe?chent de s'avancer et son stratageme.
Nous analysons que, dans la premiere partie du roman, la revendication de sa liberte, pour Suzanne, ne signifie pas seulement protester contre ses voeux, mais aussi se battre contre le corps hysterique. Diderot ne cesse de mettre en valeur l'attitude rationnelle de son heroine dans la premiere partie du roman. C'est par sa voix qu'il denonce les superstitions, les cruautes et les enfantillages des couvents. Ce que Diderot revele a travers le regard de Suzanne, ce sont la perversion et l'alienation qui resultent de l'enfermement entre les quatre murs d'un couvent et de l'obligation de mener une vie contraire a la nature.
Mais il existe une incoherence qui merite d'e?tre interrogee. Diderot a attaque les couvents precisement parce que les voeux de chastete sont contraires a la nature; mais Suzanne observe remarquablement la vie monastique ; loin de souffrir de la regle religieuse, de cette contrainte imposee a la liberte de corps, elle utilise la regle pour se proteger du corps. Ce n'est nulle part plus clair qu'au couvent de Sainte- Eutrope ou Susanne ne cesse d'opposer la regle aux seductions de la mere superieure. La mere superieure de ce couvent est une femme agitee, desordonnee et lesbienne. Le dereglement caracterise la vie a Sainte-Eutrope, et ce dereglement se traduit par la douceur des caresses de la superieure. Face a ce dereglement, la reaction de Susanne est apparement la me?me ; gagner la protection de la regle de maniere a ne pas perdre sa liberte interieure. Diderot prive Suzanne a Sainte- Eutrope de l'intelligence intuitive dont il la douait a Longchamps, la rendant completement ignorante et aveugle aux signes les plus evidentes. Ici a Sainte-Eutrope, chaque scene qui met en scene le corps s'accompagne d'une affirmation d'innocence; les caresses, les familiarites, les faveurs sont toutes dites 'innocentes'. Cette innocence est par ailleurs incompatible avec le personnage de Suzanne tel que Diderot l'avait esquisse jusque-la. Pourquoi Diderot fait-il de son heroine rationnel et ferme en une innocente ingenue incapable de donner sens aux gestes les plus clairs? Pourquoi Diderot passe-t-il de la satire des couvents a un texte erotique?
Suzanne persiste a revendiquer son innocence et refuse de comprendre ce trouble de corps. L'innocence de Suzanne n'est pas purement sexuelle : elle se double d'une ignorance psychologique. Ici, dans la seconde partie du roman, le bien et le mal ne sont pas clairement separes. La verite du texte se retourne en fin de compte contre heroine en demasquant son ignorance de la realite phychologique. Elle nous fait soupconner sur le processus me?me de la reflecxion et la tentative de contro?ler les mouvements du corps. Celles-la ne servent pas a rien quand le corps parle. La deuxieme partie du roman revele l'echec des mots et l'interpretation rationnelle face a la verite de corps.
Pour nos yeux, La religieuse est un grand roman psychologique qui redefinit la liberte. A travers la cruaute innocente de Suzanne, le roman critique l'usage de la rationalite contre le corps et revele qu'il n'existe pas de liberte pure.
Dans La Religieuse, nous voyons, donc, trois aspects de l'hysterie feminine, le mysticisme, le sadisme et le lesbianisme qui sont tous la reaction de l'oppression. Cette etude a pour but, a travers histoire de Susanne Simonin, de considerer tous les aspects qui resultent de la critique du couvent. Son combat pour la liberte consiste a lutter pour surmonter la condition physique et sociale dans laquelle toutes les femmes doivent obeir, et en plus a rechercher sa subjectivite. En plus nous etudions les obstacles qui l'empe?chent de s'avancer et son stratageme.
Nous analysons que, dans la premiere partie du roman, la revendication de sa liberte, pour Suzanne, ne signifie pas seulement protester contre ses voeux, mais aussi se battre contre le corps hysterique. Diderot ne cesse de mettre en valeur l'attitude rationnelle de son heroine dans la premiere partie du roman. C'est par sa voix qu'il denonce les superstitions, les cruautes et les enfantillages des couvents. Ce que Diderot revele a travers le regard de Suzanne, ce sont la perversion et l'alienation qui resultent de l'enfermement entre les quatre murs d'un couvent et de l'obligation de mener une vie contraire a la nature.
Mais il existe une incoherence qui merite d'e?tre interrogee. Diderot a attaque les couvents precisement parce que les voeux de chastete sont contraires a la nature; mais Suzanne observe remarquablement la vie monastique ; loin de souffrir de la regle religieuse, de cette contrainte imposee a la liberte de corps, elle utilise la regle pour se proteger du corps. Ce n'est nulle part plus clair qu'au couvent de Sainte- Eutrope ou Susanne ne cesse d'opposer la regle aux seductions de la mere superieure. La mere superieure de ce couvent est une femme agitee, desordonnee et lesbienne. Le dereglement caracterise la vie a Sainte-Eutrope, et ce dereglement se traduit par la douceur des caresses de la superieure. Face a ce dereglement, la reaction de Susanne est apparement la me?me ; gagner la protection de la regle de maniere a ne pas perdre sa liberte interieure. Diderot prive Suzanne a Sainte- Eutrope de l'intelligence intuitive dont il la douait a Longchamps, la rendant completement ignorante et aveugle aux signes les plus evidentes. Ici a Sainte-Eutrope, chaque scene qui met en scene le corps s'accompagne d'une affirmation d'innocence; les caresses, les familiarites, les faveurs sont toutes dites 'innocentes'. Cette innocence est par ailleurs incompatible avec le personnage de Suzanne tel que Diderot l'avait esquisse jusque-la. Pourquoi Diderot fait-il de son heroine rationnel et ferme en une innocente ingenue incapable de donner sens aux gestes les plus clairs? Pourquoi Diderot passe-t-il de la satire des couvents a un texte erotique?
Suzanne persiste a revendiquer son innocence et refuse de comprendre ce trouble de corps. L'innocence de Suzanne n'est pas purement sexuelle : elle se double d'une ignorance psychologique. Ici, dans la seconde partie du roman, le bien et le mal ne sont pas clairement separes. La verite du texte se retourne en fin de compte contre heroine en demasquant son ignorance de la realite phychologique. Elle nous fait soupconner sur le processus me?me de la reflecxion et la tentative de contro?ler les mouvements du corps. Celles-la ne servent pas a rien quand le corps parle. La deuxieme partie du roman revele l'echec des mots et l'interpretation rationnelle face a la verite de corps.
Pour nos yeux, La religieuse est un grand roman psychologique qui redefinit la liberte. A travers la cruaute innocente de Suzanne, le roman critique l'usage de la rationalite contre le corps et revele qu'il n'existe pas de liberte pure.
목차
1. 머리말
2. 자유를 찾아가는 이성의 투쟁과 시련
3. 육체 앞에서 이성의 무력함과 그 의미
4. 맺음말
Bibliographie
〈Resume〉
참고문헌 (19)
참고문헌 신청
, , Oeuvres Compl?es, vol i-xviii, ?. Assezat. J et Tourneux, M., Garnier, 1875-7
, 1956 , Oeuvres philosophiques, ?. V erni?e, P., Garnier, 1956
, 1962 , Oeuvres romanesques, ?. B?ac, H., Paris, Garnier, 1962
Oeuvres , 1965 , , Gallimard
Adams, T. , 1998 , Suzanne's fall : innocence and seduction in La Religieuse , dans Diderot studies
, 1956 , Oeuvres philosophiques, ?. V erni?e, P., Garnier, 1956
, 1962 , Oeuvres romanesques, ?. B?ac, H., Paris, Garnier, 1962
Oeuvres , 1965 , , Gallimard
Adams, T. , 1998 , Suzanne's fall : innocence and seduction in La Religieuse , dans Diderot studies
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