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저널정보
서울대학교 불어문화권연구소 불어문화권연구 불어문화권연구 제23호
발행연도
2013.1
수록면
309 - 331 (23page)

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Cet article a pour but de mener une réflexion sur l’enseignement de la poésie qui se trouve, comme on dit, ‘en crise’. A partir de la question : quelle valeur peut-on encore attribuer à la poésie, “devenue aujourd’hui un genre littéraire, sinon marginal ou même moribond, du moins de plus en plus invisible”(J.-P. Pinson, Habiter en poète, Champ Vallon, p. 41), nous proposons ici d’amorcer une réflexion sur la place qu’occupe actuellement la poésie française dans l’enseignement supérieur coréen. A partir de ce constat, on pourrait sans doute songer à l’importance susceptible de lui être donnée dans un futur enseignement. La poésie français, on le sait, a joué un rôle majeur dans la naissance de la poésie coréenne moderne au début du XXème siècle. Elle fut introduite en Corée par la retraduction du japonais. Cependant, ce n’est qu’après la Libération de l’occupation japonaise, vers le milieu du dernier siècle, qu’on commença à l’enseigner dans des universités telles que l’Université Nationale de Séoul et l’Université de Sungkyunkwan ; celles-ci furent les premières à fonder des départements de littérature française. On peut donc dire que l’histoire de l’enseignement de la poésie française ne date que de deux tiers de siècle. Par rapport à l’histoire immémoriale de la poésie, ces quelques décennies n'ont que l’épaisseur d’un point. Néanmoins, aujourd’hui, l’enseignement de la poésie française se trouve dans un état de crise où sa survie est en péril. Plus concrètement, il n’est pas difficile de vérifier que les unités de valeur consacrées à la poésie ne représentent même pas 10% de la totalité du programme d’études dans plusieurs départements de littérature française. “Moribond” comme tel, l’enseignement de la poésie française est lié essentiellement à l’histoire de l'introduction de cette poésie en Corée. Autrement dit, Baudelaire et ses héritiers symbolistes, abondamment traduits dans les années 20 et 30, influencèrent la formation de la poésie moderne coréenne, voire sur l’enseignement supérieur de la littérature française. C’est ce qui se confirme à observer les orientations des études chez les premiers professeurs ; au demeurant, c’est toujours Baudelaire qui reste l’auteur le plus abordé dans les études de littérature française en Corée; en dehors de lui, ce sont ses héritiers symbolistes qui occupent une place importante. C’est ainsi qu’un “royaume baudelairien” s’est constitué dans les milieux des études littéraires. L’exploration d’une zone baudelairienne a pris l’allure d’une odyssée infinie qui se poursuit jusqu’au XXIème siècle alors même que la société est ultra modernisée et ne cesse de s’élancer dans différentes technologies de pointe. Et il faut constater que cette exploration n’a jusqu’ici pas vraiment changé de méthode. Et pourtant, aujourd’hui le mode de communication se déplace largement de l’écriture à l’image. Et c’est pourquoi l’enseignement doit viser des étudiants qui ne se séparent jamais de leurs objets usuels de technologie avancée. C’est là ce qui les éloigne de l’univers de Gutenberg. Dès lors, peut-on persister à enseigner Baudelaire ou, en général, les poèmes qui survivent plutôt sur une feuille de papier? Ou bien, devrait-on séduire les jeunes étudiants en recourant à des arrangements astucieux – au risque du détournement – entre la poésie et des contenus culturels ou des registres d’expression de type différents (cinéma, musique, peinture, BD, etc.)? Il est évident qu’on ne peut simplement quitter par là l’univers de Guntenberg. Mais le problème est aussi que l’enseignement de la poésie ignore certains mouvements actuels dans l’art ; on voit aujourd’hui ce dernier se connecter aisément aux technologies, par des évolutions créatives telles que media art, bio-art, science-art. D’autre part, il existe aujourd’hui des entreprises quasi inédites dans la poésie même : media poetry, virtual poetry, visuel poetry. Pour tout dire, on se trouve devant une faille entre les enseignants qui restent dans l’ombre des deux derniers siècles et les étudiants qui se précipitent vers l’avenir ultra-technologique. Aussi une discussion sur l’avenir de l’enseignement de la poésie est-elle nécessaire dès lors qu’on prend conscience de cet important écart.

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