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저자정보
저널정보
서울대학교 불어문화권연구소 불어문화권연구 불어문화권연구 제22호
발행연도
2012.1
수록면
39 - 75 (37page)

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Grand admirateur de Balzac, Zola a écrit quelques critiques sur l’auteur de la Comédie humaine entre 1867 et 1872 où il était en train de concevoir les Rougon-Macquart. Il considérait Balzac comme son maître et voulait être son successeur. Dans ses écrits sur ce grand réaliste, Zola a fait remarquer notamment ses grandeurs. Mais il s’est proposé de construire son propre univers littéraire, donner de la société française de son temps un portrait aussi réaliste que possible. Or, la critique marxiste a refusé d‘admettre Zola en tant que successeur légitime de la tradition littéraire du réalisme. Elle condamne Zola naturaliste d’avoir rompu avec les traditions du réalisme. L'objectif de cette étude est donc d’examiner les observations de Zola sur Balzac ainsi que les critiques marxistes sur Zola. On sait bien que tout a commencé avec la lettre d'Engels sur Balzac, rédigée en 1888 : il fait de Balzac, par opposition à Zola, le véritable représentant de l’esthétique réaliste. Balzac pouvait bien être royaliste, il n’empêche que malgré tout cela Balzac, doué d’un regard pénétrant et clairvoyant, a su dévoiler les contradictions de la société qu‘il a voulu protégée. Or, c'est Zola le premier qui dès 1869, soit presque vingt ans avant Engels, constate cette victoire du réalisme chez Balzac. En effet, dans ses critiques littéraires de l'époque, il admire Balzac et déclare : "Balzac est, le royaliste et le catholique, a travaillé pour la République, pour les sociétés et les religions libres de l'avenir." Pour Zola, Balzac est avant tout un démocrate inconscient, et puis un prophète de l’avenir qui prévoit la corruption du second Empire, vingt ans après. En même temps, Zola souligne la différence entre son projet et l’entreprise balzacienne. Il introduit d'abord l’idée de la famille, qui se substitue en quelque sorte au procédé du personnage reparaissant balzacien. Il cherche ensuite à se démarquer des principes balzaciens. A partir d'Engels, les marxistes, par exemple Paul Lafargue et Georg Lukàcs, n'ont cessé de réfuter les idées et les oeuvres de Zola. Pour eux, le naturalisme représente un appauvrissement du grand réalisme balzacien : à l’unité dialectique, la contradiction comme fondement du mouvement de la société, il a substitué le mécanique et le statistique. On reproche aussi son excès stylistique, comparable à celui de Victor Hugo romantique que Zola a pourtant si violemment critiqué. Certains Marxistes comme Lafargue condamnent durement l’approche créatrice de Zola en le comparant à un reporter. Nous ne voulons pas ici condamner la critique marxiste. Il ne faut pourtant pas oublier qu’elle n'est pas arrivée à rendre justice à Zola en soulignant trop la différence entre Balzac et Zola et que la condamnation d'Engels de Zola a empêché longtemps les marxistes d’accueillir Zola positivement.

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