Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a procédé en 2012 à un important remaniement ministériel portant sur plusieurs ministères confiés à des proches en vue de la présidentielle d'avril 2014. Les ministères privilegiés ont été changé de titulaires. On dit que c'est un gouvernement de bataille pour préparer la présidentielle. Malgré tout ça, il y a des indicateurs alarmants comme l’instabilité politique, la corruption et la menace des islamistes etc. Cela influencera à tous les pays qui se mettent en relation avec l'Algérie, y compris la corée du sud. Dans cette situation, on peut se demander comment deviendra-elle la coopération algéro-corée? La corée et l’algérie sont très proches depuis 2003 après la visite des chefs états. L’accord de partenariat stratégique conclu entre les deux pays en 2006 s’est traduit par la signature de plusieurs accords de coopération. Ces accords étaient signés à l’occasion des neuf rencontres de la Task-force créée il y a sept ans ont regroupé des opérateurs économiques publics et privés algériens et coréens. Selon les données, les échanges commerciaux entre les deux pays ont beaucoup augmenté depuis cet établissemnt. Mais depuis 2011, les échanges commerciaux sont diminués et la construction de la nouvelle ville que la corée nourrit dans son sein des projets ambitieux lâche pied. Qui plus est, le flou demeure sur les intentions du pouvoir, à cinq mois seulement de l'élection présidentielle. Dans cette situation enchevêtrée, on peux se demander pourquoi le remaniement ministériel en 2012 du gouvernement algérien a été effectué et pourquoi le rencontre de la Task-force est arrêté depuis presque 2 ans. Il y a plusieurs raisons : l’instabilité politique à cause de la maladie du président, la corruption partout et la menace des islamistes, y compris le problème des parties. Afin de bien comprendre ces problèmes actuels, nous avons comparé tout d'abord les deux périodes de Bouteflika. Nous avons rattaché ensuite le problème politique aux neufs rencontres de Task Force qui n'ont pas eu lieu en 2013. Nous avons aussi observé qu'en Algérie entre deux périodes, il y avait toujours la politique qui prennent la considération des régions, des tribus, et les parties. Mais la hantise de l’instabilité s’est intensifiée avec la montée en puissance des islamistes et en corruption. Il y a deux personnalités autour de ce ce problème. Chakib Khelil, l'ex-ministre algérien de l'Énergie qui a joué un grand rôle pour la coopération avec la corée. Ses dix années de règne ont été émaillées de scandales financiers et de révélations fracassantes. D’autre personne cruciale est Temmar. Temmar, de son côté, n’a fait que servir les intérêts des multinationales. Depuis des années, le président algérien a reconnu l’échec de la politique de privatisation. En plus l'instabilité politique s'aggrave et la corruption a laissé le champ libre a la mafia. L‘islamisme émerge brusquement. Sans connaître tous ces problèmes intérieurs du pays, nous ne pouvons pas continuer la coopération billatérale et obtenir notre profit propre.